ATTAQUE DANS LE QUARTIER DE MOMANDARA : LA REPONSE DE PREMIERE URGENCE INTERNATIONALE


Le 11 septembre 2018, sous une tente installée en signe de protestation contre le meurtre d’un chef de la milice locale pro-gouvernementale, un homme a fait exploser son gilet explosif, faisant 80 morts et 160 blessés.

réponse d'urgence

L’attaque contre les manifestants est aujourd’hui la plus meurtrière située dans l’Est de l’Afghanistan depuis au moins une décennie, et l’une des pires attaques de ces dernières années dans le pays.

Dans le chaos de la catastrophe, les blessés ont été transférés dans les établissements de santé les plus proches: l’hôpital du district de Ghani Khail, ainsi que les centres de santé de Momandara et de Lalpoora. Après avoir reçu les premiers soins, les cas les plus graves ont été dirigés à Jalalabad vers des établissements mieux équipés et dotés davantage de personnel : les hôpitaux Nangarhar Regional et Fatimah-Tul-Zahra.

Un soutien continu dans les activités de soins traumatologiques

Première Urgence Internationale a mis en place une salle d’urgence dans l’hôpital du district de Ghani Khail en réponse au nombre croissant de traumatismes provoqués par les conflits dans la région. Depuis, elle fournit un soutien continu aux activités en lien avec la gestion de ces traumatismes. Le tout avec une formation et une supervision régulière sur le lieu de travail.

Première Urgence Internationale fournit également régulièrement le dispositif mis en place avec des kits d’urgence et des médicaments, assurant alors un service ambulancier 24h/24h avec à son bord une infirmière et un chauffeur.

réponse d'urgenceÊtre mieux equipé pour faire face aux urgences

Juste après l’incident les équipes de Première Urgence Internationale ont contacté les directeurs des établissements de santé afin d’évaluer rapidement les besoins et les moyens de réponses les plus pertinents. L’infirmière de nuit a été appelée en soutien à l’équipe médicale déjà déployée dans la salle d’urgence, tandis que l’ambulance dirigeait six patients dans les hôpitaux de Jalalabad.

Cette nuit-là, l’hôpital de Ghani Khail  a accueilli 84 blessés, dont 14 sont décédés avant ou peu de temps après leur arrivée à l’hôpital. Première Urgence Internationale a fourni des médicaments et des équipements médicaux à l’hôpital Fatimah-Tul-Zahra le soir de l’incident.

Alors que le nombre de traumatismes provoqués par les conflits continue d’augmenter dans la province de Nangarhar, les équipes de Première Urgence Internationale compte bien maintenir son soutien aux établissements et au personnel de santé, afin d’être mieux préparées et équipées pour faire face aux urgences et réduire le nombre de conflits et de décès par traumatisme dans la province.

Cette année, Première Urgence Internationale construit un service d’urgence à l’hôpital Fatimah-Tul-Zahra, ainsi que deux postes de premiers secours à Lalpoora et à Pachir Agam. Cela tout en soutenant dix centres de santé à Nangarhar et à Kunar avec des kits d’urgence et des ambulances disponibles 24/7.

Répondre aux besoins des populations vulnérables

Première Urgence Internationale gère également deux cliniques mobiles, fournissant des soins de santé primaires d’urgence, et capables de se rendre dans des zones ou communautés isolées ayant un accès limité aux services de santé et vivant souvent dans des zones d’insécurité.

Malgré tous les défis existants, les équipes de Première Urgence Internationale restent décidées à accompagner les plus vulnérables, tout en investissant dans la construction et le  renforcement des capacités locales.

Ce projet a été rendu possible grâce à la contribution de la Direction générale des opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire (ECHO).

Comment sont utilisés vos dons ?

Stats Chaque année, Première Urgence Internationale affecte l’essentiel de ses ressources aux programmes qu’elle déploie sur ses différents terrains d’intervention et seulement 0,2% à la recherche de fonds. Vos dons sont essentiels.

Reprendre en main son destin !

Vos dons sont les garants de notre liberté d’action. Ils nous permettent de venir en aide aux populations affectées par des crises oubliées qui ne retiennent l’attention ni des médias, ni des bailleurs de fonds institutionnels. Les sommes collectées constituent ainsi les fonds propres de l’association, lui donnant une autonomie d’action et une réactivité accrue.
Faire un don