Pas de réponse d’urgence suite au séisme en Indonésie
Le 28 septembre dernier, un tremblement de terre a touché le nord de l’île des Célèbes en Indonésie. Puis, un tsunami engendré par le séisme a touché la ville de Palu, d’environ 300 000 habitants. Quelques jours plus tard, Première Urgence Internationale a envoyé une équipe d’évaluation du séisme en Indonésie.
Une équipe de Première Urgence Internationale dépêchée sur place après le séisme en Indonésie
« L’île des Célèbes a été touchée par plusieurs désastres. D’abord par un séisme d’une magnitude de 7,5, puis un tsunami qui a touché la ville de Palu. Un phénomène de liquéfaction s’est produit suite aux secousses telluriques. La terre elle-même s’est liquéfiée », comme nous l’explique Maxime Banchereau, chargé des urgences à Première Urgence Internationale.
Maxime s’est donc rendu sur place pour mieux comprendre les besoins et évaluer la situation après ce séisme en Indonésie. « Il fallait impérativement se rendre dans le pays pour savoir si l’aide de Première Urgence Internationale était nécessaire. Et ainsi, définir si besoin une réponse et se coordonner avec les différents acteurs sur place ».
Les ONG internationales maintenues hors des zones sinistrées
L’équipe d’évaluation de Première Urgence Internationale a pris part à des réunions de coordination dans la capitale indonésienne à Djakarta. Cependant, Les autorités ont souhaité principalement faire appel à des partenaires locaux enregistrés dans le pays. « Les ONG étrangères ne sont pas autorisées à se rendre directement sur le terrain, dans les zones affectées par le séisme en Indonésie ».
Sans autorisation, Première Urgence Internationale ne peut pas intervenir sur le séisme en Indonésie. Toutefois, les équipes vont continuer à suivre la situation dans les prochains mois, afin de déterminer si d’autres formes d’appui aux autorités indonésiennes sont nécessaires. « La période de la reconstruction n’est, en effet, pas exempte de défis ».
Le bilan de ce séisme en Indonésie est très lourd et les besoins humanitaires importants. Les ONG présentes sur le terrain, ont de nombreuses difficultés pour agir.