Ethiopie
Contexte humanitaire
Depuis 2020, une sécheresse historique frappe l’Ethiopie. Fin 2022, plus de 24 millions de personnes étaient affectées (22% de la population), dont près de 10 millions ayant un besoin urgent d’aide alimentaire. La sécheresse s’ajoute à un contexte d’inflation galopante, aux origines multiples (pandémie de COVID-19, guerre en Urkaine, conflit dans le Nord du pays, sécheresse), qui plonge une partie de la population éthiopienne dans la haute pauvreté. En 2023, les Nations Unies prévoient de cibler 20.1 millions de personnes avec de l’aide alimentaire d’urgence.
Le conflit au Tigré et dans le Nord du pays, de 2020 à fin 2022, a provoqué une crise humanitaire sans précédent dans le pays. De nombreuses infrastructures de base (centre de santé, écoles, accès à l’eau) ont été détruite ou endomagés dans les région du Tigré, de l’Afar et d’Amhara. Malgré l’arrêt des hostilités, la situation humanitaire y reste critique pour des millions d’individus.
Dans d’autres parties du pays, certains conflits locaux ont aussi des conséquences humanitaires sévères. C’est le cas notamment de la region du Benishangul-Gumuz dans l’Ouest du pays. Un conflit particulièrement intense entre 2018 et 2022 a déplacé plus de 400 000 personnes et rendu infocntionnel, à ce jour, 40% des infrastructures de santé.
Au total, en 2023, plus de 28 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire en Ethiopie, soit un quart de la population du deuxième pays le plus peuplé du continent africain
Chiffres clés
de la mission
Descriptif de la mission
Première Urgence Internationale est enregistrée en Ethiopie depuis la mi-2022. Depuis, Première Urgence Internationale a mené de multiples évaluations des besoins à travers le territoire éthiopien, afin de mesurer l’impact des différentes crises et de développer des méthodologies adaptées aux spécificités de chaque région.
Ainsi, Première Urgence Internationale a pu évaluer les besoins de la réponse à la crise nutritionelle affectant les zones touchées par la sécheresse dans des régions avec des biomes et des populations très différents (zones pastorales desertiques du Afar, zones pastorales sèches de Borena dans le Sud d’Oromia, zones agricoles de montagne de Hadiya).
Première Urgence Internationale a aussi pu constater et analyser les besoins lié au relèvement des systèmes de santé et d’accès aux services d’eau, d’hygièen et d’assainisement de base dans les zones affectées par des conflit (comme au Afar ou au Benishangul-Gumuz).
En 2023, Première Urgence Internationale entend répondre aux besoins croissants de ces populations touchées par les conflits internes et les phénomènes climatiques. Les projets de Première Urgence Internationale contribuent à la réponse d’urgence à la crise nutritionelle dans le pays, tout en soutenant le relèvement et le renforcement des systèmes locaux de santé.
Première Urgence Internationale en action
Les interventions de Première Urgence Internationale visent à apporter une réponse intégrée aux besoins les plus urgents et vitaux des populations vulnérables, notamment dans des zones reculées et difficiles d’accès. Première Urgence Internationale s’efforce d’assurer la durabilité, l’efficience et l’efficacité de ses interventions, en comptant sur une équipe engagée, expérimentée et dévouée.
Première Urgence Internationale entend lutter contre la mortalité et les séquelles engendrées par la malnutrition chez les enfants et les femmes enceintes via une réponse d’urgence intégrée prenant en compte l’intégralité des besoins vitaux des patients et des communautés affectées. Ainsi, en complément du soutien à des programmes de gestion communautaire et clinique de la malnutrition, Première Urgence Internationale entend soutenir l’accès aux services de soin de santé primaire, l’accès à une nourriture suffisante et diversifiée, l’acès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement.