Haïti (mission fermée)
Contexte humanitaire
Le 4 octobre 2016, l’ouragan Matthew a frappé de plein fouet Haïti. Les départements du Sud, des Nippes et de la Grand’Anse ont gravement été impactés par des vents soufflant à 215 km/h. Le passage du cyclone de force 4 (sur une échelle de 5) a entrainé la mort de 546 personnes. En 2017, 2,7 millions de personnes auront besoin d’assistance humanitaire dont 806 000 nécessitent une assistance d’urgence immédiate.
Les dégâts matériels sont immenses, les inondations ont été dévastatrices et de nombreux habitants fuient les zones sinistrées. Dans le département de la Grand’Anse, la quasi-totalité des maisons ont été détruites par le passage de l’Ouragan, 90% des récoltes ont été fortement endommagées, et les infrastructures de santé ont été démolies. L’accès à l’eau potable et l’assainissement sont les enjeux majeurs de cette crise pour endiguer l’épidémie de choléra.
Chiffres clés
de la mission
Descriptif de la mission
Quelques jours après le passage de l’ouragan Matthew, une équipe de Première Urgence Internationale a été déployée en Haïti afin d’évaluer les besoins principaux et de s’inscrire dans la réponse d’urgence, en coordination avec les ONG présentes sur place, les agences des Nations Unies ainsi que les autorités de l’Etat.
Après plusieurs réunions de coordination, l’équipe a décidé de se focaliser sur le département de la Grand’Anse où les besoins sont les plus importants en l’absence d’acteurs humanitaires dans la région. Première Urgence Internationale possède une forte connaissance du territoire haïtien. L’ONG a en effet quitté le pays fin 2013 après 29 ans passés aux côtés de la population.
Première Urgence Internationale s’était alors retirée du pays en remettant au gouvernement haïtien une structure de santé autonome, en capacité de fournir des soins de santé materno-infantile de qualité à des publics particulièrement vulnérables.
Première Urgence Internationale en action
Face à l’ampleur du désastre, les défis pour les autorités haïtiennes sont énormes et se jouent à tous les niveaux.
Lors du passage du cyclone, la quasi-totalité des structures de santé ont été partiellement ou totalement détruites, comme celles des communes de Beaumont et Duchity. En coordination avec les autres acteurs, Première Urgence Internationale réhabilite ces structures, les dote en équipement médical et en médicaments pour la prise en charge des pathologies. Les équipes distribuent également des kits d’hygiène et organisent des activités de promotion de l’hygiène et de prévention du choléra.
Première Urgence Internationale réhabilite des structures d’eau potable dans les zones les plus reculées. Enfin, les besoins de logements restent conséquents. Pour soutenir les populations qui ont perdu leurs abris, des activités de réhabilitation d’abris d’urgence et de distribution de kits abris permettront aux personnes de se construire un logement provisoire.
L'actualité de la mission
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