L’expo photo « Chroniques tchadiennes. Regards vers l’Est » fait ses premiers pas à N’Djamena !


Du 8 juin au 2 juillet 2016, l’Institut français du Tchad accueille l’exposition photographique « Chroniques tchadiennes. Regards vers l’Est ». Du Ouara à l’Assoungha, Frederic Noy fait découvrir une autre vision du Tchad, en plongeant dans le quotidien des populations du Ouaddaï.

Sur les pas des équipes de Première Urgence Internationale (PUI), Frederic Noy est parti à leur rencontre, s’est intéressé à leur quotidien, leur vécu et leurs espoirs. Au gré de leurs récits, c’est aussi le soutien apporté par l’ONG qui transparaît : des actions menées dans l’urgence, mais qui ont surtout pour but d’améliorer durablement la vie des populations.

Un contexte complexe pour des besoins multiples

Depuis plusieurs années, l’Est du Tchad fait les frais des tensions liées au conflit voisin au Darfour. La confrontation de différents groupes armés soudanais et tchadiens a provoqué d’importants déplacements de populations. Malgré l’amélioration de la sécurité grâce aux accords passés entre les gouvernements des deux pays, la situation peine à s’améliorer, alors que la sécheresse de 2011 a provoqué une crise alimentaire en 2012. Bien que les récoltes des années suivantes aient été bien meilleures, près de 29% des foyers étaient encore endettés en 2015 (source: Sondage post-récolte réalisé par PUI en Janvier 2015).

Ces chocs successifs ont plongé toute une partie de la population dans une situation critique. En effet, les plus pauvres ont encore du mal à sortir du cercle vicieux de l’endettement provoqué par la crise alimentaire de 2012 et souffrent d’un manque d’accès aux biens de première nécessité. De la même façon, l’accès aux soins de santé est compromis, à cause de la faiblesse du système de santé, de l’éloignement des structures ou simplement du manque d’argent. Par ailleurs, les difficultés d’accès à l’éducation limitent la connaissance des problématiques de santé.

Un projet pour créer de nouvelles dynamiques d’entraide

Afin de répondre aux besoins constatés sur le terrain, Première Urgence Internationale a développé un projet qui soutient les populations les plus vulnérables dans les domaines de la santé, de la sécurité alimentaire et de la nutrition, des problématiques étroitement liées. Première Urgence Internationale est présente dans la région depuis 2004, ce qui a permis à ses équipes de développer une bonne connaissance des problématiques locales. Depuis 2007, l’ONG est le principal acteur dans la zone, et a progressivement étendu son action sur le territoire, afin de venir en aide à plus de foyers, notamment les plus isolés.

Au-delà de l’aide d’urgence, il s’agit de leur donner les moyens de mieux résister aux crises futures. Ce projet a donc pour but de mettre en marche de nouvelles dynamiques sur le long terme, ce qui ne peut se faire sans un travail étroit avec les populations qui en bénéficient.

La sensibilisation est la clé de voûte des actions mises en œuvre par Première Urgence Internationale. Pour renforcer les effets positifs du projet, l’ONG travaille avec des relais communautaires : des personnes appartenant à la communauté, choisies par elle pour sensibiliser et accompagner la population sur des sujets comme la santé et la sécurité alimentaire, mais aussi pour détecter et signaler des personnes vulnérables ou des bénéficiaires prioritaires. Certains relais sont d’anciens bénéficiaires, à l’image de Tijani Ibrahim, qui ne savait pas ce qu’était la malnutrition et qui aujourd’hui sensibilise les mères à cette maladie et aide à détecter les cas nécessitant une intervention rapide, grâce aux connaissances apprises auprès des équipes de Première Urgence Internationale.

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