Exposition « Ma ville me manque », portraits de déplacés de Mossoul du 31 mai au 9 juillet 2017 à La Bellevilloise à Paris


Communiqué de presse

Paris, le 4 mai 2017 – Du 31 mai au 9 juillet 2017, La Bellevilloise (20ème arrondissement de Paris), accueille au sein de sa Halle aux Oliviers l’exposition photographique « Ma ville me manque », portraits de déplacés de Mossoul. Les clichés réalisés par la photographe Livia Saavedra rendent compte du quotidien des populations déplacées de Mossoul. Première Urgence Internationale, à l’initiative de ce projet intervient actuellement en Irak à quelques kilomètres de la ligne de front.

Du 31 mai au 9 juillet 2017, La Bellevilloise (19-21 Rue Boyer, 75020 Paris) accueille au sein de sa Halle aux Oliviers l’exposition « Ma ville me manque », portraits de déplacés de Mossoul. Le public pourra admirer des photographies réalisées par Livia Saavedra lors d’un séjour en Irak aux côtés des équipes de Première Urgence Internationale qui interviennent au quotidien auprès des populations déplacées dans le pays. Un vernissage de cette exposition sera organisé le 1er juin à 19h00.

Le 10 juin 2014, la ville de  Mossoul, seconde ville d’Irak de par sa population, est tombée aux mains de l’Etat Islamique poussant de nombreux habitants à fuir la ville. Puis, en octobre 2016, une offensive a été lancée provoquant de violents combats et une nouvelle vague de déplacement de populations.

Spécialiste des portraits, Livia Saavedra a su capter des regards et instants de vies de ces familles qui ont dû fuir Mossoul depuis 2014. Au travers de cette exposition, soutenue par la Direction Générale de l’Union Européenne pour l’Aide Humanitaire et la Protection Civile (DG-ECHO), le spectateur est invité à faire la rencontre de ces déplacés qui ont tout perdu et qui vivent avec l’espoir de pouvoir un jour retrouver leur ville : Mossoul. Pour Hélène Quéau, Directrice des Opérations de Première Urgence Internationale « cette exposition nous amène à la rencontre de Mossouliotes déracinés qui partagent avec le public leurs histoires et leurs espoirs ».

Première Urgence Internationale agit en Irak depuis 1997. Actuellement l’association assure la gestion des services publics d’assainissement du camp de déplacés de Bardarash, dont les habitants ont fui Mossoul et les villages périphériques contrôlés par l’organisation Etat Islamique. Les équipes répondent aux besoins des populations dans des domaines variés : eau, hygiène et assainissement, construction d’écoles, distribution de kits pour la vie quotidienne, mise en place d’activités psycho-sociales. L’ONG a également déployé des cliniques mobiles composées de personnel médical et psychosocial près de la ligne de front. Ainsi, l’objectif de Première Urgence Internationale en Irak est de fournir une réponse humanitaire aux besoins engendrés par les mouvements de population.

Livia Saavedra

Née en 1978 de parents argentins, Livia Saavedra vit à Paris. Elle débute la photographie à la fin des années 90 avec un travail qui interroge la place du lien, des êtres humains, dans des espaces et un environnement décalés et hostiles. Un travail qui l’a conduit dans toute la France et l’Europe, une expérience de vie et un apprentissage de la photographie intense. En 2000, elle intègre l’école de l’image des Gobelins suivi, en 2002, par la formation de photojournalisme à l’EMI CFD. Après un stage à Nova Magazine, avec Elisabeth Scaglia, elle commence à réaliser des portraits pour la presse et les agences de communication. A partir de 2011, elle ajoute à son parcours une dimension internationale en s’intéressant aux femmes atteintes de fistules obstétricales en Ethiopie. Un travail délicat pour faire comprendre sans montrer une intimité féminine malmenée et source de rejet social. Ce reportage a notamment été exposé au ministère des droits des femmes. Elle a ensuite couvert l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, questionnant les conséquences sociales et économiques de cette pandémie. Livia Saavedra cherche à éviter la photographie compassionnelle, esthétisante et considère que le réel et le sens n’ont pas à être travaillés vers un beau mis en scène de façon factice. Lors de ses reportages, Livia adopte une approche empreinte de douceur et de lenteur lui permettant de capter des émotions intenses.

A propos de Première Urgence Internationale

Première Urgence Internationale est une organisation non gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque, dont la vocation est de défendre les droits fondamentaux de la personne, tels que définis dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Notre objectif : permettre aux populations de recouvrer durablement autonomie et dignité.

Nos équipes se mobilisent au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. Ainsi, nous intervenons dans des domaines complémentaires tels que la santé, la sécurité alimentaire, la nutrition, la réhabilitation et la construction d’infrastructures, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la relance économique, l’éducation et la protection. Première Urgence Internationale porte assistance à plus de 6 millions de personnes  à travers 21 pays situés en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Europe.
Plus d’informations sur :
www.premiere-urgence.org

 

Téléchargez le communiqué de presse

Contact presse

Sophie Odeh – [email protected] – 01 55 66 99 66 / 07 83 42 57 19

Date : Du 31 mai au 9 juillet 2017
Horaires : A partir de 19h du mercredi au vendredi et à partir de 11h le week end
Lieu : La Bellevilloise dans la Halle aux Oliviers

Comment sont utilisés vos dons ?

Stats Chaque année, Première Urgence Internationale affecte l’essentiel de ses ressources aux programmes qu’elle déploie sur ses différents terrains d’intervention et seulement 0,2% à la recherche de fonds. Vos dons sont essentiels.

Reprendre en main son destin !

Vos dons sont les garants de notre liberté d’action. Ils nous permettent de venir en aide aux populations affectées par des crises oubliées qui ne retiennent l’attention ni des médias, ni des bailleurs de fonds institutionnels. Les sommes collectées constituent ainsi les fonds propres de l’association, lui donnant une autonomie d’action et une réactivité accrue.
Faire un don