Diaporama – Sensibilisation au COVID-19 dans les bidonvilles d’Île-de-France
Le photojournaliste George Nickels s’est rendu sur le terrain pour raconter, à travers ses photos, les activités de Première Urgence Internationale pendant le COVID-19.
J’ai suivi et documenté les médiatrices en santé de Première Urgence Internationale pendant leurs activités dans les bidonvilles de L’Hay-les-Roses et à Vitry, Val-de-Marne. À mon arrivée dans les camps, j’ai eu l’impression que la majorité des résidents niaient que la pandémie de COVID-19 était réelle, aucune mesure de précaution n’était prise pour se protéger contre le virus, comme les masques et les gants, et aucun désinfectant pour les mains n’était utilisé.
Les conditions sanitaires étaient minimales et l’accès à l’eau courante était pratiquement inexistant. Je n’ai pas été choqué par cela et je m’attendais à ce que les conditions de vie des habitants des bidonvilles soient difficiles, car je sais que ces populations ont toujours fait l’objet de violences et de discriminations systématiques dans toute l’Europe.
Ces facteurs soulignent l’importance du travail auquel l’organisation participe, en fournissant un soutien psychologique et en sensibilisant à la prévention de la contraction du virus. J’ai observé le manque de protection contre la pandémie et la vulnérabilité des enfants, c’est quelque chose que je suis habitué à voir tous les jours en Asie du Sud-Est, par exemple, où j’habitais au Cambodge un grand nombre d’enfants s’occupent l’un de l’autre. Mais ce comportement est rarement observé en Europe.
J’ai été impressionné par la réponse calme et recueillie des personnes vivant dans les bidonvilles à l’égard d’un groupe d’étrangers entrant sur leur territoire. Première Urgence Internationale a distribué l’essentiel nécessaire pour rester le plus en sécurité possible pendant l’épidémie et a fourni le nécessaire pour rester propre et relativement en bonne santé. Ces actions ont été menées de manière très professionnelle et les résidents ont été patients, tout a fonctionné de manière fluide.
Toutes ces activités sont mises en œuvre par Première Urgence Internationale grâce au soutien de l’Agence régionale de santé, la Fondation Sanofi Espoir, la Fondation Abbé Pierre, l’association La Chaîne de l’Espoir et la Fondation RAJA – Danièle Marcovici.