Femmes : l’autonomie en ligne de mire
A l’occasion de la journée internationale des femmes 2018, nous vous présentons quelques témoignages de bénéficiaires de nos projets.
Binetou Dia, 29 ans est chargée de projets à la Maison médicale de Wassadou, (Sénégal)
J’ai été recrutée à la Maison Médicale de Wassadou en Janvier 2018 dans le cadre de l’autonomisation de la Maison médicale, je suis aussi chargée de la mise à jour des outils de suivi médicaux. Ces activités liées à mon travail me permettent d’acquérir des compétences dans la gestion de projet dont j’ai suivi la formation et d’acquérir plus d’expérience dans ce domaine. Aussi, voir l’action de cette structure auprès de la population me motive à me surpasser pour qu’elle soit durable.
Ghadir Hassan Mustafa Hawari développe un commerce de Pâtisseries orientales
Avant le projet, j’étais prise en charge par ma famille. L’autonomie financière et morale était un rêve pour moi parce que le coût du projet était élevé et je ne pouvais pas l’assurer, mais ce rêve a été réalisé grâce à cette subvention. Maintenant j’ai mon propre travail, ma mère travaille avec moi aussi. Je fais la commercialisation de mes produits sur le marché local et ce projet a assuré mes besoins de base tel le transport à l’université et un revenu pour soutenir ma famille composée de deux filles.
Soucouta Diebakhate, 55 ans, lingère à Wassadou
J’ai intégré la Maison Médicale de Wassadou en 2005. À la base, je travaillais comme cuisinière et je préparais le repas des patients du personnel et des missionnaires. Après quelques années, j’ai commencé à m’occuper du linge de la structure. Chaque matin, je quitte mon village Bady, qui est à 30 mn de marche, pour venir travailler. Cela me permet de subvenir à mes besoins et de prendre soin de ma famille. La Maison médicale est ma deuxième maison car je suis consciente de son importance et du soutien qu’elle nous apporte au quotidien.
Rodayana Ahmed Sobhi Eshtiwi gère des sessions d’entraînement dans un club sportif.
J’ai démarré le projet et en suis heureuse. J’espère le développer pour accueillir plus de sessions. Le sentiment le plus fort que je ressens est que j’ai commencé à compter sur moi-même et m’appuyer sur un travail à revenu. La formation m’a sorti de la routine qui m’ennuyait beaucoup et a contribué à renforcer ma confiance en moi-même et ma capacité à la production.
Hamame est sage-femme au sein des cliniques mobiles au Yémen
Sans elle beaucoup de femmes yéménites ne seraient pas autorisées à se rendre dans nos cliniques mobiles pour être vaccinées.