Témoignage d’Aleksandra, jeune mère en Ukraine
Etre une jeune mère en Ukraine
Le témoigne d’aleksandra témoigne de la vie d’une jeune mère en Ukraine. Début octobre 2016, Aleksandra, enceinte de trente-huit semaines, se rend dans une pharmacie partenaire du programme de santé de Première Urgence Internationale à Avdiivka.
Début octobre 2016, Aleksandra, enceinte de trente-huit semaines, se rend dans une pharmacie partenaire du programme de santé de Première Urgence Internationale à Avdiivka. Dans sa main, un coupon remis par son médecin. « J’ai appris que je devais subir une césarienne à cause de complications. Je n’étais pas sûre de pouvoir obtenir des médicaments. Ce n’est pas tant l’opération qui m’a fait peur : c’est surtout le prix de l’intervention, du suivi et des médicaments ». Aleksandra a été sélectionnée comme bénéficiaire du projet de santé développé par la mission. Ce projet permet à des personnes vulnérables d’accéder à une médecine gratuite via un système de bons d’échange.
« J’étais soulagée quand j’ai appris que je recevrais un kit post-césarienne gratuitement ».
Grâce à ce coupon d’échange, Aleksandra peut retirer ce kit directement.
Avec ce système de soutien aux pharmacies et aux hôpitaux locaux, les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que les enfants de moins de cinq ans peuvent bénéficier de médicaments gratuits.
Aleksandra raconte : « En Ukraine, les services de santé sont très coûteux et je dois déjà payer mon nouveau loyer. Avec mon petit garçon de deux ans et demi, nous avons été obligés de déménager. Notre appartement avait été fortement endommagé par les bombardements. Mon salaire couvre à peine nos dépenses quotidiennes. Mon fils Dimitri est né en octobre, tout s’est bien passé. Lui aussi a reçu un suivi médical. Il avait besoin de vitamines D et grâce au programme, j’ai pu en obtenir gratuitement. Je suis très reconnaissante de toute l’aide qu’on nous a apportée ».
Aleksandra fait partie des 4 500 Ukrainiens qui ont bénéficié de ce programme de santé de Première Urgence Internationale à Avdiivka.
La jeune femme âgée de vingt-deux ans vit toujours à Avdiivka avec ses enfants. Ils se portent bien.
Ce projet est financé par l’Aide Humanitaire de l’Union européenne.