Mobilisation de la communauté humanitaire pour répondre aux besoins des millions de civils victimes de la crise en RDC
Des millions de civils victimes de la crise en RDC
La communauté humanitaire de la République Démocratique du Congo (RDC) et les autorités congolaises ont lancé conjointement un appel pour la collecte de 748 millions de dollars afin de venir en aide à 6,7 millions de personnes dans le besoin en 2017.
Cette mobilisation correspond à la première année d’un Plan de Réponse Humanitaire triennal novateur en RDC dont l’objectif est de répondre aux besoins humanitaires de millions de civils touchés par l’une des crises les plus importantes et les plus longues.
Durant l’année 2016, l’insécurité a provoqué le déplacement d’en moyenne 2000 personnes par jour faisant passer leur nombre de 1,6 million à plus de 2,1 millions.
Dans ce pays continent, les 12 derniers mois ont été marqués par un accroissement des violences et conflits, poussant les acteurs humanitaires à craindre une augmentation des besoins dans les prochains mois.
En ce début d’année 2017, les organisations humanitaires sont notamment appelées à répondre aux violences dans le Tanganyika et dans les provinces du Kasaï et à subvenir aux besoins de nouveaux réfugiés sud-soudanais dans le nord-est du pays. Par ailleurs, rougeole et choléra sont également devenus des problèmes de santé majeurs et récurrents.
Première Urgence Internationale intervient dans le pays depuis 2001 et est aujourd’hui présente dans 4 provinces : Kinshasa, Nord Kivu, Sud Ubangi et Tanganyika. Gestion de camps de déplacés, sécurité alimentaire, nutrition, programmes de relance agricole, distributions de matériel et des activités santé permettent à nos équipes d’assurer une assistance multisectorielle ou intégrée quand cela est possible aux populations.
Activités de relance économique et agricole
En 2017, l’organisation souhaite poursuivre et renforcer son intervention dans ces provinces, et reste vigilante à la situation d’autres provinces qui pourrait nécessiter une intervention.
Cette intervention est possible notamment grâce au soutien de partenaires tels que la Direction générale pour la protection civile et les opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO).