République démocratique du Congo
Contexte humanitaire
La République démocratique du Congo est l’une des crises les plus complexes et prolongées du monde.
Selon OCHA, le pays accueille le taux le plus élevé de personnes en insécurité alimentaire aiguë dans le monde (27 millions) et près de 4,2 millions de personnes souffrent de malnutrition aiguë, dont 2,4 millions d’enfants de moins de 5 ans.
La RDC connait également régulièrement de nouvelles épidémies de maladies : rougeole, COVID-19, maladie à virus Ebola, – qui a connu une résurgence en fin d’année 2021 dans la province du Nord-Kivu – poliomyélite, méningite et paludisme. Ce potentiel épidémique est accentué par un faible accès à l’eau potable, à l’hygiène et l’assainissement et par une faible couverture vaccinale.
Les conflits armés et l’insécurité prédominent à l’est, dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu particulièrement, entrainant des déplacements de population chroniques, des problématiques liées à la protection, notamment de violences basées sur le genre, mais aussi de malnutrition, de situation de sécurité alimentaire dégradée et de faible couverture des services de base. D’après OCHA, en 2021, la RDC compte 5,5 millions de déplacés internes dont 1,5 millions se sont déplacés à cause de conflits armés ou intercommunautaires.
Chiffres clés
de la mission
Descriptif de la mission
Première Urgence Internationale intervient en République démocratique du Congo depuis 2001. Après avoir longtemps été reconnue comme une ONG pilote dans la coordination des camps de déplacés à l’est, ces dernières années, l’ONG s’est régulièrement positionnée sur la réponse aux épidémies (rougeole, Ebola, COVID-19) et a développé des stratégies d’interventions au gré des nouvelles poches d’urgence (Kasaï en 2017, Nord-Ubangui en 2018, Nord-Kivu en 2019), également dans des zones oubliées des radars humanitaires (Mai-Ndombe en 2021).
Le cœur de l’action de Première Urgence Internationale se situe aujourd’hui autour des problématiques d’accès à la santé primaire, la santé sexuelle et reproductive, la lutte contre la malnutrition et l’accès des populations aux moyens d’existence, pour lesquels elle est un acteur reconnu sur l’ensemble du territoire.
En 2021, Première Urgence Internationale a été opérationnelle à Kinshasa, dans le Nord-Kivu, dans le Mai-Ndombe et au Kasaï.
Première Urgence Internationale en action
En 2022, Première Urgence Internationale mène des projets à Kinshasa, au Nord-Kivu et dans le Mai-Ndombe au profit des populations les plus vulnérables, particulièrement pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes.
A Kinshasa, l’ONG s’engage pour la lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH, à travers un projet de prévention et de sensibilisation aux IST/VIH et la prise en charge des soins de santé, notamment pour les jeunes entre 15 et 24 ans, les femmes enceintes et les travailleurs du sexe.
Dans le Mai-Ndombe, en consortium avec Action contre la Faim (ACF), qui mène le projet, ALIMA et MAGNA, Première Urgence Internationale contribue à la prévention de la morbidité et la mortalité liées à la malnutrition aiguë pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et allaitantes avec le projet PUNCH.
Dans le Nord-Kivu, l’ONG propose des interventions d’appui aux populations les plus vulnérables à travers des actions de lutte contre l’insécurité alimentaire, de lutte contre la malnutrition, notamment des femmes enceintes et allaitantes et des enfants de moins de 5 ans, et de soutien à l’accès aux services de soins de santé primaires complets et de qualité gratuits.
Photo du haut : © Colin Delfosse
L'actualité de la mission
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