Arménie (mission fermée)

Contexte humanitaire

Le 27 septembre 2020, un nouveau conflit armé éclate entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans la région du Haut-Karabakh, un territoire que se disputent les deux pays. Le 10 novembre, les deux gouvernements signent un accord de cessez-le-feu avec la Russie comme intermédiaire. La région du Haut-Karabakh est majoritairement cédée à l’Azerbaïdjan. Ce conflit déstabilise fortement l’Arménie et sa population dont les besoins humanitaires ne font que croître. En Arménie, dans des villes et localités les plus précaires, l’afflux massif et spontané de personnes quittant le Haut-Karabakh pour trouver un refuge et la sécurité, ajoute une pression supplémentaire sur les ressources déjà limitées. La pandémie de COVID-19 et la situation post-conflit affectent la capacité des communautés d’accueil à fournir un soutien durable. Alors que le système de santé est mis à rude épreuve, les besoins en santé mentale et soutien psychosocial ont considérablement augmenté.

La prise en charge psychologique est encore peu accessible dans cette région. Une grande partie des psychologues et spécialistes en santé mentale travaille dans le secteur privé, ces services restent donc inabordables pour beaucoup et le sujet de la santé mentale demeure incompris et tabou. En effet, la santé mentale est encore très largement perçue et appliquée comme un traitement médical réservé aux personnes souffrant de troubles psychiatriques graves. Les niveaux élevés de stigmatisation poussent les personnes concernées à nier ou à cacher leurs besoins et leur détresse psychologique.

Chiffres clés

2021
Année d'implantation
de la mission
2
Personnel national
3
Personnel expatrié
90
Bénéficiaires

Descriptif de la mission

Suite à l’escalade du conflit dans le Haut-Karabakh, fin septembre 2020, Première Urgence Internationale a mené en octobre une première mission exploratoire. Au vu de l’évolution rapide du contexte et du cessez-le-feu signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, l’ONG a décidé d’organiser une deuxième évaluation des besoins en décembre 2020. L’équipe s’est concentrée sur le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial, puisqu’il avait été identifié comme un besoin essentiel lors de la première mission d’exploration. En effet, l’escalade du conflit s’inscrit dans le cadre de tensions à long terme qui ont déjà eu un impact sur la santé mentale et physique des Arméniens dans le passé. La récente guerre a exacerbé les besoins de santé mentale et soutien psychosocial préexistants tout en en créant des nouveaux.

Première Urgence Internationale en action

La mission de Première Urgence Internationale en Arménie vise à réduire la souffrance et améliorer le bien-être psychosocial de la population d’accueil et des personnes, affectées par le conflit du Haut-Karabakh. Le projet vise à fournir un soutien psychosocial pour répondre aux besoins immédiats de la population, améliorer l’accès aux interventions psychosociales au niveau communautaire, renforcer les capacités des acteurs locaux et harmoniser les pratiques. Pour y parvenir, Première Urgence Internationale a mis en place un partenariat avec trois partenaires locaux (Intra Mental Health Centre, Armenian Psychoanalytical Association et Fondation Humanitaire Suisse) et un groupe de médecins issus de la diaspora franco-arménienne (Santé Arménie). Ces derniers, associés à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), se rendront d’ailleurs plusieurs fois en visite sur le terrain.

Photos : © Première Urgence Internationale

La mission Arménie en images

L'actualité de la mission

Nos partenaires

Centre de Crise et de Soutien

Comment sont utilisés vos dons ?

Stats Chaque année, Première Urgence Internationale affecte l’essentiel de ses ressources aux programmes qu’elle déploie sur ses différents terrains d’intervention et seulement 0,2% à la recherche de fonds. Vos dons sont essentiels.

Reprendre en main son destin !

Vos dons sont les garants de notre liberté d’action. Ils nous permettent de venir en aide aux populations affectées par des crises oubliées qui ne retiennent l’attention ni des médias, ni des bailleurs de fonds institutionnels. Les sommes collectées constituent ainsi les fonds propres de l’association, lui donnant une autonomie d’action et une réactivité accrue.
Faire un don