Une humanitaire engagée


Sandrine Chapeleau est une humanitaire engagée. Dynamique et globe-trotteuse invétérée, Sandrine a commencé à travailler dans l’humanitaire à l’âge de 30 ans. Depuis, elle ne s’est jamais arrêtée. Cette année, elle célèbre ses 10 années de collaboration avec Première Urgence Internationale. L’occasion de raconter son parcours et ses aspirations.

Une humanitaire engagée

Sandrine, une humanitaire engagée

Afrique, Asie, Moyen-Orient. Sandrine ne fait pas la difficile. Pour elle, l’objectif est le même : contribuer à améliorer le quotidien des populations dans le besoin. Alors quand le service des ressources humaines de Première Urgence Internationale la contacte pour lui proposer une mission, Sandrine tergiverse assez peu : « J’ai la fibre voyageuse et je m’éclate dans mon activité professionnelle. Je suis pour ainsi dire tombée dedans comme Obélix dans sa soupe », raconte-t-elle. 25 pays visités dont la RDC, la Corée du Nord, le Pakistan, l’Irak, Haïti, la Syrie…Sandrine, humanitaire engagée, aime alterner les missions, les zones géographiques et les responsabilités. « Après 10 années en tant qu’infirmière en France, j’ai débuté comme travailleur humanitaire sur la crise du Kosovo. Ensuite, je ne me suis plus arrêtée ».

Sa première mission pour Première Urgence Internationale : la Corée du Nord. Une expérience rare. Pour cette humanitaire engagée, le projet était de taille : participer à la réhabilitation de  quatre blocs opératoires. Elle devait également assurer la mise en place et le suivi de laboratoires de production de fluides intraveineux. « J’étais alors cheffe de mission. Un poste passionnant car varié et plein de défis ».

une humanitaire engagée

Lorsque Sandrine a été envoyée en tant que cheffe de mission au Cameroun, elle avait pour tâche de fermer la mission. « Je suis arrivée et il n’y avait alors plus qu’une petite équipe, un gardien et un chauffeur ». En un an, Sandrine a relevé la mission. Elle a recréé une équipe spécialisée en eau et assainissement et en agronomie. Une satisfaction pour cette humanitaire qui ne se laisse jamais abattre.

Un souvenir du terrain

En 10 ans, Sandrine a passé plus de temps sur le terrain qu’en France et elle ne s’en lasse pas. « Ce métier est riche de rencontres et d’expériences », raconte-t-elle. Un de ses souvenirs les plus forts en mission ? Une nuit lorsque son téléphone a sonné subitement : « J’étais en République démocratique du Congo et j’ai reçu un appel paniqué. Une jeune fille de 15 ans allait accoucher. L’enfant à naître se présentait dans une mauvaise position. Je suis partie avec des membres de l’équipe et nous sommes parvenus à sauver la mère et son bébé ». Un souvenir fort pour cette humanitaire engagée.

Sandrine enchaîne les missions, les pays et les contextes humanitaires avec des conditions de travail qui peuvent différer complètement. « En RDC, je vivais dans un logement où il n’y avait pas d’eau, pas d’électricité. Dès qu’il y avait un orage tout s’écroulait ». Alors qu’en Syrie, Sandrine a vécu dans des conditions plutôt confortables « mais la mission était très difficile, très intense », se rappelle-t-elle.

Depuis février 2017, Sandrine Chapeleau est référente santé pour la zone Moyen-Orient ainsi que l’Ukraine. Ce nouveau poste l’amène à se déplacer sur différentes missions de Première Urgence Internationale. Là-bas, les équipes travaillent sur les lignes de front comme en Irak ou en Ukraine. « Les enjeux sécuritaires sont importants mais les besoins des populations le sont également ».

La routine, Sandrine ne connait pas et surtout elle est « très très adaptable » reconnait-elle. Surtout, cette humanitaire engagée apprécie la liberté que lui offre Première Urgence Internationale depuis 10 ans. « On me donne des responsabilités et surtout, on me fait confiance. C’est précieux ».

 


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