« Cet engagement commun est devenu une nouvelle source de motivation »

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^{Gaëlle, responsable du service audit © Première Urgence Internationale}

Qu’est-ce qui t’a poussée à travailler chez Première Urgence Internationale ?

C’est un domaine qui m’a toujours intéressée, mais à l’époque, je pensais à tort que vis-à-vis de mes compétences et de mon parcours, je n’y avais pas forcément ma place. Ce n’est qu’à la suite d’une mission auprès d’une autre ONG, alors que j’étais consultante dans le secteur privé, que j’ai réalisé que je me trompais complètement. À partir de ce moment, j’ai commencé ma reconversion professionnelle afin de pouvoir me diriger vers le domaine de l’aide humanitaire.

À cette période de ma carrière, j’avais des difficultés à trouver un réel sens dans les fonctions que j’occupais, et surtout une bonne raison de me lever le matin. Une impression qui a totalement changé lorsque j’ai commencé à travailler dans ce secteur. Cet engagement commun que l’on peut tous avoir à travailler au sein d’une organisation est devenu une nouvelle source de motivation. Le poste que me proposait Première Urgence Internationale ainsi que les activités déployées en République démocratique du Congo m’intéressaient beaucoup.

Je suis restée chez Première Urgence Internationale depuis, puisqu’il s’agit d’une ONG à taille humaine, accessible tant au niveau du siège que des missions. Faire partie de Première Urgence Internationale, c’est faire partie d’une famille en quelque sorte.

Comment Première Urgence Internationale t’a accompagnée dans ton évolution de carrière ?

J’ai toujours été accompagnée dans mes différents changements de poste, aussi bien au niveau technique qu’au niveau carrière. Je suis passée d’administratrice à administratrice logisticienne, puis à coordinatrice administratrice et financière. Quand je suis devenue administratrice logisticienne, j’ai eu le soutien et le suivi nécessaires pour développer mes compétences dans le domaine de la logistique, qui n’était pas mon métier. Cela a aussi été le cas lorsque je suis arrivée au siège, où j’ai d’abord commencé comme contrôleuse de gestion puis quand je suis entrée au service de l’audit.

Que t’apporte ton poste de responsable du service audit sur le plan professionnel ?

Au niveau professionnel, c’est un tout autre challenge et une toute autre expérience que celle que j’ai pu mener avant, même si chaque expérience comporte ses propres défis. L’audit chez Première Urgence Internationale était existant, mais n’était pas un service à part entière. Mettre en place une nouvelle fonction au sein d’une structure déjà existante n’est pas toujours évident, d’autant plus que ce n’est jamais très agréable de se faire auditer. Il y a encore du travail, mais nos audits internes et externes permettent déjà d’apporter un soutien afin d’améliorer nos interventions grâce à des conseils et des appuis.

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