Nigeria

Contexte humanitaire

En 2022, la situation sécuritaire du Nigeria n’a cessé de se détériorer, particulièrement dans le nord-est. Le conflit entre groupes armés non-étatiques qui ciblent également des civils, et l’armée nigériane, les conflits intercommunautaires entre éleveurs et cultivateurs, la récession du lac Tchad, continuent de pousser des dizaines de milliers de personnes à fuir, et les violences d’entrainer la destruction de nombreuses infrastructures, dont des établissements de santé. Dans les communautés d’accueil, les arrivées successives de déplaces ont saturé l’accès déjà limite aux ressources alimentaire et aux services essentiels, menaçant le bien-être physique et mental de milliers de personnes.

Selon les Nations Unies, en 2022, 8,4 millions de personnes, dont 80% sont des femmes et des enfants, ont besoin d’une aide humanitaire urgente dans le nord-est du Nigeria. Près de 3,5 millions ont besoin d’assistance alimentaire, 5 millions d’assistance sanitaire, et plus de 4 millions de protection.

Chiffres clés

2016
Année d'implantation
de la mission
273
Personnel national
13
Personnel expatrié
566 360
Bénéficiaires

Descriptif de la mission

Première Urgence Internationale intervient au nord-est du Nigeria, dans l’État du Borno, depuis 2016 et l’ouverture de son premier bureau à Maiduguri. Cette région est le théâtre de l’une des crises de protection les plus urgentes du continent africain.

Afin de répondre aux besoins complexes et urgents des populations hôtes et déplacées des villes de Maiduguri, Monguno et désormais Pulka, l’ONG y met en place une stratégie de réponse intégrée en santé, nutrition, soutien psychosocial, protection, sécurité alimentaire et moyens d’existence.

Cette approche opérationnelle vise à identifier l’ensemble des besoins des personnes touchées par une crise pour y répondre par un ensemble de solutions ayant un impact fort et durable pour les populations, et les groupes les plus vulnérables.

Première Urgence Internationale en action

Depuis deux ans, Première Urgence Internationale s’est imposée comme un acteur majeur de la réponse humanitaire dans le nord-est du pays, plus particulièrement dans l’État du Borno, où elle met en place une réponse intégrée qui permet de réduire la morbidité et la mortalité des populations les plus vulnérables. En collaboration étroite avec les bénéficiaires, les autorités locales, les leaders communautaires, l’organisation conduit des projets à Maiduguri, dans la zone difficile d’accès de Monguno et depuis 2022 dans la zone reculée de Pulka, ou elle est la seule ONG internationale de sante.

À Maiduguri, Monguno et Pulka, l’organisation soutient des centres de santé, recrutant et formant des personnels, fournissant médicaments et équipements médicaux, et assure l’accès gratuit des communautés à un ensemble complet de soins de santé primaire. À Maiduguri et Monguno, ou la malnutrition fait des ravages, elle assure détection et traitement de la malnutrition sévère chez les enfants de moins de 5 ans. Les équipes de protection s’occupent, elles, de la gestion des cas de violences basées sur le genre, proposent des activités de soutien psychosocial et diffusent des informations pour sensibiliser les communautés sur les questions de protection.

En 2022, Première Urgence Internationale souhaite renforcer sa réponse dans les zones dans lesquelles elle intervient déjà et se déployer dans d’autres zones reculées du Nord-Est, toujours au plus près des populations vulnérables.

Images de la mission humanitaire au Nigeria

Nos partenaires

ECHO
USAID
Centre de Crise et de Soutien
UNICEF

Comment sont utilisés vos dons ?

Stats Chaque année, Première Urgence Internationale affecte l’essentiel de ses ressources aux programmes qu’elle déploie sur ses différents terrains d’intervention et seulement 0,2% à la recherche de fonds. Vos dons sont essentiels.

Reprendre en main son destin !

Vos dons sont les garants de notre liberté d’action. Ils nous permettent de venir en aide aux populations affectées par des crises oubliées qui ne retiennent l’attention ni des médias, ni des bailleurs de fonds institutionnels. Les sommes collectées constituent ainsi les fonds propres de l’association, lui donnant une autonomie d’action et une réactivité accrue.
Faire un don