Travailler dans l’humanitaire : « Je suis devenue une meilleure personne en étant une humanitaire »


Après avoir fait des études dans l’humanitaire, Wendy est arrivée chez Première Urgence Internationale en 2014 en tant qu’Assistante chef de mission en Centrafrique. Elle a ensuite été Cheffe de projet urgences au Cameroun puis Coordinatrice de zone au Liban avant de devenir Cheffe de mission au Mali. Aujourd’hui Chargée des urgences au Service des Urgences et du Développement Opérationnel et des Partenariats (SUDOP), elle nous fait part de ses expériences et de sa vision de l’humanitaire. 

Travailler dans l'humanitaire : Découvrez le témoignage de Wendy PIERRE, Chargée des Urgences pour Première Urgence Internationale

Quel est le rôle de la Chargée des Urgences au SUDOP ?

Être Chargée des Urgences regroupe un grand panel d’activités : des petites demandes d’achats de matériel à la négociation avec des bailleurs de fond, de l’élaboration de propositions de projets à l’organisation des missions exploratoires, ou encore du recrutement du staff national et expatrié à la gestion de la sécurité, je touche un peu à tous les aspects de l’humanitaire.

Grâce à Première Urgence Internationale, qui m’a accompagnée tout au long de mon parcours, j’ai petit à petit, monté les échelons pour essayer d’apprendre le plus, dans tous les secteurs de l’humanitaire, afin d’être en capacité de gérer au mieux une mission, avec un volume de projets et un nombre de staffs nationaux beaucoup plus important.

Comment décrirais-tu la vie dans l’humanitaire ?

La vie dans l’humanitaire est très riche et intense : ça passe par des hauts, des bas, par des émotions intenses, par beaucoup de joies, et parfois des moments très déprimants suite à certaines choses qu’on voit sur le terrain. Mais on en apprend tout le temps : entre ma première mission chez Première Urgence Internationale et aujourd’hui je ne suis pas la même. Et je pense que je suis devenue une meilleure personne en étant une humanitaire.

En tant qu’expatriés, un de nos objectifs c’est d’assister les populations, mais c’est aussi de renforcer les capacités de nos staffs nationaux, les faire monter en compétences, leur apprendre, les former, pour que plus tard ils deviennent eux-mêmes des expatriés et qu’ils aident aussi au relèvement d’un pays.

Quelles sont les compétences clés pour être expatrié sur le terrain ?

Tout d’abord, il faut une grande capacité d’adaptation et une grande curiosité face aux différents contextes et cultures qu’on va découvrir et côtoyer : que ce soient avec les autorités locales, les équipes nationales ou expatriées. Si on est motivé et optimiste, on va trouver des équipes qui sont soudées et qui vont nous aider à avancer.

Selon toi, quelle est la spécificité de Première Urgence Internationale ?

Première Urgence Internationale est une des ONG les plus opérationnelles sur le terrain qui assiste et accompagne les populations même dans les zones les plus reculées.

Chez Première Urgence Internationale, il existe une grande flexibilité avec un très bon suivi des expatriés et de leurs parcours ce qui permet d’alterner entre les postes de terrain et de siège. Première Urgence Internationale c’est aussi une petite famille, très solidaire, composée d’équipes nationales, expatriées et des gens au siège qui s’entraident. C’est cette capacité à jongler entre tous les postes et cette dimension humaine qui fait que je travaille encore chez Première Urgence Internationale, depuis maintenant 6 ans.

Travailler dans l’humanitaire : Découvrez le témoignage de Wendy PIERRE, Chargée des Urgences pour Première Urgence Internationale

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