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Dans le cercle de Bandiagara, Première Urgence Internationale déploie des cliniques mobiles pour répondre aux besoins urgents des plus vulnérables.
Publié le 07/05/2025 | Temps de lecture : 3 min
À Bandiagara au Mali, la situation sécuritaire dans le centre et le nord du pays contraint des milliers de familles à fuir leurs villages. Près de 378 500 personnes sont aujourd’hui déplacées à l’intérieur du pays. Dans le cercle de Bandiagara, Première Urgence Internationale déploie des cliniques mobiles pour répondre aux besoins urgents des plus vulnérables : accès aux soins, soutien psychosocial, médicaments.
L’instabilité au Mali, notamment dans les régions du nord et du centre, a provoqué un déplacement massif des populations. Fin septembre 2024, près de 378 500 personnes étaient recensées comme déplacées internes. Parmi elles, une majorité sont des femmes et des enfants, forcés d’abandonner leur foyer en raison de violences ou de catastrophes d’origine naturelle. Ces familles vivent souvent dans des conditions précaires, avec des besoins urgents en alimentation, abris, soins de santé, eau potable, hygiène et protection.
Dans ce contexte, Première Urgence Internationale intervient à Bandiagara à travers un dispositif de cliniques mobiles. Ces unités permettent d’apporter rapidement des soins de santé aux personnes déplacées internes, comme Seydou Sylla, 44 ans, contraint de fuir son village de Djombo.
« Je ne me sentais pas bien depuis un certain temps. Première Urgence Internationale m’a soigné dans le cadre d’une consultation, et m’a offert des médicaments et des conseils », témoigne-t-il. Grâce à cette prise en charge gratuite, sa santé s’est améliorée et il est soulagé.
Au-delà de l’accès aux soins, Première Urgence Internationale propose également un accompagnement psychosocial. C’est le cas de Marie Kassogué, mère de famille de 25 ans, déplacée depuis le village de Bodio. Elle a pu recevoir des soins pour son fils et elle, ainsi qu’une écoute bienveillante. « J’ai participé à un groupe de discussion avec les psychologues. J’étais anxieuse, je ne savais pas comment me soigner par manque de moyens », raconte-t-elle.
Comme Marie, Korka Traoré, 52 ans, a lui aussi trouvé du réconfort auprès des équipes de Première Urgence Internationale. Fuyant les violences dans son village de Tegré, il souffrait de stress et de troubles psychologiques. « J’ai pu expliquer mon problème. Ça m’a rendu moins angoissé », confie-t-il.
Ces activités ont été possibles grâce à l’Aide humanitaire de l’Union européenne.