Lorsque Première Urgence Internationale a visité le site, les familles ont exprimé leurs besoins : sécurité, intimité, dignité. Avec le soutien du Fonds Humanitaire pour le Liban (LHF), nous avons lancé un projet pour transformer ce lieu et restaurer l’humanité.
« La vie semblait dangereuse, incertaine et indigne », a déclaré un résident. « Nous survivions, mais nous commencions à perdre espoir. »
La transformation du site a commencé par le retrait des toitures en amiante, remplacées par des matériaux sûrs pour protéger les familles. Les portes et fenêtres cassées ont été réparées, offrant enfin une barrière contre les intempéries et les intrusions. Pour apaiser la peur constante des parents, une barrière en acier a été installée afin de sécuriser l’accès au toit, là où les enfants jouaient au bord du vide. La cuisine, autrefois ouverte et source d’inconfort pour les femmes contraintes de cuisiner sous le regard des autres, a été fermée pour leur rendre intimité et dignité. Enfin, l’installation de lampes solaires a transformé les nuits : là où régnait l’obscurité, la lumière s’est imposée, permettant aux femmes d’accompagner leurs enfants aux toilettes sans crainte et aux voisins de se retrouver pour échanger sous un halo rassurant.

La cuisine ouverte avant l’intervention de Première Urgence Internationale
« Avant, j’avais trop peur pour sortir de la chambre la nuit », explique une mère. « Maintenant, grâce aux lumières, je peux emmener mes enfants aux toilettes sans crainte. »
Ces changements ont redonné plus qu’un abri : ils ont rendu la dignité et l’espoir.

La salle commune a été transformée à l’aide de cloisons, rétablissant ainsi l’intimité et la dignité de plusieurs familles syriennes.
« Mes enfants rient et jouent maintenant », a déclaré un père. « J’ai l’impression que nous vivons à nouveau, et que nous ne faisons plus que survivre. »
Aujourd’hui, les enfants rient et jouent à nouveau. Les parents se sentent protégés et respectés. À Rihaniye, la vie reprend ses droits. Les familles ne survivent plus : elles vivent.