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Chaque année, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun est frappée par des inondations qui laissent des milliers de personnes démunies. En 2024, ces crues ont mis 459 000 personnes en danger, détruisant leurs maisons et leurs récoltes. Le risque le plus grave est la propagation de maladies. Cela est causé par des eaux contaminées et au manque de services d’hygiène de base.
Publié le 29/09/2025 | Temps de lecture : 6 min
Dans la ville de Kousseri, 18 % des ménages étaient contraints de consommer de l’eau insalubre. Dans la localité de Zina, 21% des habitants ont été sinistrés, et 40 points d’eau ont été inondés, laissant de nombreuses personnes sans accès à de l’eau potable. Suite aux évaluations menées par nos équipes et celles de nos partenaires et face à cette situation critique, Première Urgence Internationale a mis en place des actions sur le terrain dans le but d’améliorer l’accès durable aux services d’eau potable, d’hygiène et d’assainissement.
Ces activités ont pour objectif de réduire les risques de prolifération des maladies hydriques et les vulnérabilités des populations sinistrées.
Évaluation de latrines construites dans la localité de Zina, département du Logone et Chari, Extrême-nord, Cameroun, juin 2025 © Première Urgence Internationale
Grâce au soutien de l’UNICEF, Première Urgence Internationale a pu intervenir rapidement pour répondre aux besoins humanitaires. Entre janvier et juillet 2025, nous avons aidé plus de 85 000 personnes en leur fournissant une assistance essentielle :
Forage réhabilité, Hollom, Département du Logone et Chari, Extrême-Nord, Cameroun, juin 2025 © Première Urgence Internationale
« Quand l’eau est montée, nous avons tout perdu », raconte Falmata Moussa, une habitante de Zina. « Nous buvions de l’eau sale et les enfants tombaient souvent malades. L’équipe de Première Urgence Internationale est arrivée et a tout changé. » Falmata fait partie des bénéficiaires d’un kit qui lui permet désormais de protéger sa famille suite aux inondations au Cameroun.
Ce kit contient des articles essentiels comme : des récipients fermés pour la collecte et le stockage d’eau, un pot de défécation pour les enfants à bas âge et des morceaux de savon. Il vise à restaurer une hygiène de base au sein des ménages et à réduire ainsi les risques de contamination des maladies causées par le manque d’hygiène.
Le chef du village d’Ivier à Zina a également exprimé sa gratitude : « Ce que nous avons reçu, ce n’est pas seulement du matériel. C’est une main tendue qui nous rappelle que nous ne sommes pas oubliés. »