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À Sake, dans le Nord-Kivu, la vie des populations est rythmée par les conflits et les déplacements forcés. Face à ces épreuves, l'aide humanitaire doit agir rapidement et de manière coordonnée.
Publié le 21/08/2025 | Temps de lecture : 3 min
Dans cette région instable, nous avons rapidement adapté notre action pour répondre aux besoins changeants. Après une première intervention dans la zone de Nzulo, nos équipes se sont installées au centre de santé de Kaduki, à Sake.
Notre force ? Une approche intégrée. Tandis que Première Urgence Internationale s’est concentrée sur les soins de santé et la nutrition, notre partenaire, Humanité & Inclusion a apporté son expertise en santé mentale et soutien psychosocial. Cette synergie a permis de traiter à la fois les maladies physiques, la malnutrition, mais aussi les traumatismes psychologiques des personnes en détresse.
En un an, ce sont près de 24 167 personnes qui ont bénéficié de notre aide. Ces chiffres traduisent l’ampleur de l’intervention, mais ne reflètent qu’en partie l’impact humain du projet : des enfants sauvés de la malnutrition, des familles soignées, des personnes soutenues dans leur rétablissement psychologique.
En travaillant avec le personnel local, nous avons renforcé les capacités du centre de santé de Kaduki. Notre objectif était de laisser derrière nous des services de qualité, plus inclusifs et plus durables.
Le 30 juillet, un atelier s’est tenu à Goma pour marquer la fin du projet. Cet événement a permis de partager les réussites et les leçons apprises avec nos partenaires et les bénéficiaires. C’était aussi un moment pour plaider en faveur de la poursuite des financements humanitaires dans la région, car les besoins restent immenses.
Même si ce projet est terminé, nous rappelons l’importance de maintenir la dynamique de réponse pour chaque personne touchée par cette crise retrouve sa dignité, sa santé et ses repères.
La réussite de cette mission d’urgence pour soigner et soutenir les personnes les plus affectées au Nord-Kivu a été possible grâce au soutien du Ministère français de l’Europe et des Affaires Étrangères.